Généalogies célèbres - Gilbert Bécaud
Gilbert Bécaud Un homme du Sud survolté ! par Luc Antonini
De retour dans la capitale à la fin de la guerre, le jeune François peut se consacrer à son art et se fait engager dans les cabarets parisiens. Il prend pour la circonstance le nom de son beau-père Bécaud et écrit ses premières chansons. Il n’a pas vingt ans. Il rencontre celui qui deviendra son ami et son collaborateur : Pierre Delanoë. Mais c’est une autre rencontre qui va lancer François vers le chemin de la célébrité : celle de la Môme Piaf. En 1950, François rencontre un certain Jacques Pills, compositeur de talent, et futur mari d’Édith Piaf. Ensemble, ils embarquent pour les États-Unis et écrivent pour Piaf Je t’ai dans la peau. Ce titre plaît tout de suite à la chanteuse, et elle l’intègre à son tour de chant. C’est le premier succès de François-Gilbert. Devenu régisseur d’Édith, il rentre définitivement dans la chanson : il devient Gilbert Bécaud (Gilbert est son second prénom) et adopte sa fameuse cravate à pois. Sentimentalement, c’est aussi le temps des grandes résolutions. Il épouse Monique Nicolas en 1952. Leur premier fils, Gaya, naît le 2 février 1953, le jour même ou Gilbert enregistre son premier disque Mes mains/Les croix. S’il passe une première fois sur la scène de l’Olympia en 1953, en vedette américaine, c’est l’année suivante qu’il « explose » tout. En février 1954, en première partie de Lucienne Delyle, des milliers de jeunes cassent les fauteuils du célébre music-hall devant tant de dynamisme, de vitalité et de talent. M. 100 000 Volts est né ! Dès 1955, avec des titres comme Je t’appartiens, Les marchés de Provence ou Viens danser, il enchaîne les tournées à l’étranger, asseyant sa réputation de grand chanteur, des États-Unis au Maghreb, en passant par toute l’Europe. Patronymes étudiés : Bécaud – Costa – Evezard – Gimelli – Guignard – Jardin – Lacaille – Liot – Noël – Palemeri – Silly Généalogie Magazine N° 315-316 | ||