Généalogies célèbres - Annie Cordy

La chanteuse belge Annie Cordy est décédée ce vendredi 4 septembre annonce sa famille. Tata Yoyo a beau ne pas se prendre au sérieux, Annie Cordy est dans la vie l’authentique baronne Cooreman, titrée ainsi par le roi des Belges. Dans ses veines coule également le sang noble des ducs de Brabant... Une vie en 600 chansons et 6.000 galas.
La vocation artistique de la petite Annie commence très tôt. Dès 8 ans, elle danse, apprend le piano et le solfège, tout en poursuivant ses études. Puis tout s'enchaîne: radio crochets, concours… Remarquée par le directeur artistique du Lido qui réussit à la convaincre de quitter sa ville natale, Annie Cordy débarque à Paris, le 1er mai 1950, engagée comme meneuse de revue. C’est le début d’une grande carrière. L’année suivante, elle rencontre François Bruno, qui devient son manager, elle l’épouse le 3 février 1958.
Meneuse de revue
Mais dès 1952, d’autres facettes de son talent apparaissent : elle signe un contrat avec Pathé Marconi pour chanter de l’opérette. Succès, car elle obtient à Deauville le prix "Maurice Chevalier", et elle est engagée pour La Route Fleurie avec Georges Guétary et Bourvil. Tout en continuant l'opérette, Annie Cordy enregistre ses premières chansons (Fleur de papillon, Léon…). Elle apparaît aussi au grand écran dans « Si Versailles m'était conté » de Sacha Guitry, « Poisson d'avril » avec Bourvil et « Bonjour sourire » avec Henri Salvador. La même année, elle passe en vedette à l'Olympia et à Bobino, et reçoit le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros pour la chanson Oh Bessie !.
Après le succès au cinéma du Chanteur de Mexico avec Luis Mariano et Bourvil, c'est l'Amérique qui l'accueille : le Plazza à New York, La Copacabana à Rio de Janeiro, puis Cuba, Mexico, Porto Rico… On lui propose un contrat pour une grande comédie musicale, mais son manager de mari n'aime pas l'Amérique… Par amour, Annie le suit, abandonnant une carrière internationale prometteuse.
En 1998, Annie fête ses 50 ans de succès sur la scène de l'Olympia, et publie pour la première fois ses mémoires, sous le titre Nini la Chance. Après un retour au théâtre, elle repart en 2003 sur les routes (pendant plus de trois ans !) avec son spectacle Que du Bonheur !, qui est un nouveau triomphe. Fin 2006, elle entame une nouvelle pièce de théâtre, Lily et Lily. En 2007, elle interprète le rôle de la grande mère - maîtresse femme dans le dernier des fous, de Laurent Achard. On l’attend en 2008 dans le film Disco, tourné au côté de l'humoriste et acteur Frank Dubosc. Opérée au genou en juin et septembre 2007, Annie devra se reposer quelques semaines avant de repartir du bon pied. Mais il est une consécration dont elle ne parle guère : en 2005, le roi des Belges Albert II lui a conféré le titre de baronne pour le rayonnement apporté à son pays. Madame la baronne qui est restée simple et très famille, aime à parler de bon-papa et bonne-maman, de son frère Louis dont elle fut très proche et de sa sœur Jeanne. Aujourd’hui, sa nièce Michèle veille sur elle avec tendresse. Elle est décédée le 4 septembre 2020 à Vallauris.
Généalogie simplifiée
N° 1- Léonie Juliana Cooreman, connue sous son pseudonyme d’Annie Cordy, née à Laken le 16 juin 1928, décédée à Vallauris le 4 septembre 2020.
N° 2 - Jan Corneel Cooreman, né à Wolverthem le 13 novembre 1896, décédé à Cannes le 21 juin 1983.
Marié à Laken le 2 octobre 1922.
N° 3 - Maria Ludovica de Leeuw, née à Grimbergen le 5 novembre 1896, décédée à Cannes le 13 juin 1980.
Les grands-parents d'Annie Cordy
N° 4 - Amand Cooreman, né à Bouchavesne (F), le 17 décembre 1870, décédé à Bruxelles le 18 septembre 1961.
Marié à Nieuwenrode le 20 décembre 1896
N° 5 - Wÿlen Petronella Peeters, née à Meise, Wolvertem le 2 juillet 1875, décédée à Laken le 6 juin 1916.
N° 6 - Jozef de Leeuw
N° 7 - Anna Maria Desmedt