Généalogies célèbres - André Lajoinie
André Lajoinie naquit le 26 décembre 1929 à Chasteaux, petit village de Corrèze situé à 15 kilomètres au sud-ouest de Brive. Propriétaire d’une petite exploitation agricole, la famille Lajoinie vécut très modestement. André était le deuxième des quatre enfants.
André Lajoinie dut arrêter sa scolarité après l’obtention de son certificat d’études. Sa famille n’avait en effet pas les moyens de lui payer des études plus poussées. Il en ressentit un sentiment d’injustice, élément que l’on peut sans doute citer comme l’un des facteurs ayant favorisé son engagement communiste. Il travailla alors en famille sur l’exploitation. Pour compléter sa formation, il prit des cours par correspondance pendant quelque temps. Après un service militaire de 18 mois, il revint à Chasteaux en 1950. Il était alors seul avec son père à travailler à la ferme, l’un de ses frères étant au service militaire, l’autre apprenti boulanger, et sa sœur mariée.
De retour en Corrèze, il épousa le 10 août 1960, une militante communiste, Paulette Rouffiange, qui était employée à la préfecture, à Tulle. Ils eurent un fils, Laurent né en 1962, devenu journaliste sportif à l’Humanité.
Son ascension dans le parti confirmée, il manquait néanmoins à André Lajoinie un mandat d’élu. Le parti lui proposa la succession de Pierre Villon, dans la troisième circonscription de l’Allier (Gannat-Saint-Pourçain-sur-Sioule), acquise au PC de longue date. André Lajoinie s’installa à Montluçon en 1973, puis à Saint-Pourçain.
Il fut élu au second tour avec 51,7 % des suffrages exprimés (36,1 % au premier tour), totalisant plus de voix que son prédécesseur Pierre Villon en 1973. En 1981, il améliora son score (39,7 % des suffrages exprimés au premier tour, 57 % au second). Réélu en 1986 lors des élections législatives à la proportionnelle, il conduisit la liste communiste dans le département, qui obtint 22,2 % des suffrages exprimés. En 1988, pour son troisième renouvellement, son implantation ne se démentit pas : 40,3 % des suffrages exprimés au premier tour, 55,5 % au second. Mais en 1993, ce parcours s’interrompit : André Lajoinie fut battu (48,7 % des suffrages exprimés, 1 300 voix d’écart avec son concurrent).
Le score réalisé par André Lajoinie (6,76 % des suffrages exprimés) fut très en deçà des espérances. Maigre consolation, il obtint ses deux meilleurs scores dans des départements ruraux (18,11 % des suffrages exprimés dans l’Allier, et 13,66 % en Corrèze).
André Lajoinie retrouva son siège de député de l’Allier en 1997 (54,3 % des suffrages exprimés au second tour) pour le conserver jusqu’en 2002. Il fut président de la commission de la Production et des Échanges à l’Assemblée nationale.
Il est décédé le 26 novembre 2024 à l'âge de 94 ans.
Généalogie simplifiée
1) - André Lajoinie, né le 26 décembre 1929 à Chasteaux (19), décédé le 26 novembre 2024
2) - Joseph Lajoinie, né le 24 février 1896 à Chasteaux (19), décédé le 3 janvier 1981 à Chasteaux (19)
Marié le 30 janvier 1921 à Jayac (24)
3) - Marie Jauberty, né le 2 juin 1901 à Jayac (24), décédée le 9 juillet 1972 à Chasteaux (19)
Les grands-parents d'André Lajoinie
4) - Pierre Lajoinie né le 14 juin 1861 à Belveyre-de-Nespouls (19)
Marié le 24 janvier 1896 à Chasteaux (19)
5) - Jeanne Laumont, né le 13 octobre 1875 à Chasteaux (19)
6) - Jean Jauberty, né le 28 juillet 1860 à Nadaillac (24)
Mariée le 18 septembre 1889 à Jayac (24)
7) - Louisa Rouvès, née le 28 janvier 1873 à Jayac (24)